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[Communiqué de presse] Conditions de relogement aux Oliveaux

Notre groupe a de vives inquiétudes sur les conditions de relogement dans le cadre du projet de renouvellement urbain des Oliveaux.


Nous avons été interpellés par la situation de personnes qui doivent quitter leur logement, leur immeuble devant être démoli.


Elles nous semblent très préoccupantes :

  • des propositions de relogement qui ne correspondent pas aux vœux des locataires, notamment au regard de la taille, de la ville, des coûts de location des logements proposés ;

  • des travaux d’urgence qui ne sont pas réalisés et qui rendent la vie insupportable aux locataires demeurant encore dans les immeubles dont la démolition sera lancée dans quelques années.

De plus nous ne comprenons pas que des huissiers aient été envoyés pour sommation de relogement.


Comment a-t-on pu en arriver là ?


Tout n’a pas été fait pour aller à la rencontre des habitants, comprendre leur réticences. Nous payons le défaut de concertation et d’implication des habitants tout au long du projet.


Le NPNRU devait apporter « un plus » pour chaque habitant. Force est de constater que ce n’est pas toujours le cas.


Nous demandons donc aux bailleurs et aux élus d’assurer un logement à chaque locataire, qui prenne en compte les situations personnelles et un accompagnement en cas de nécessité, ce qui n’est pas suffisamment le cas actuellement.


Nous demandons tant aux élus qu’aux bailleurs d’assurer des conditions de vie normales tant qu’ils restent dans leur logement et ce jusqu’à leur départ.

C’est une règle posée par l’ANRU dans sa charte de relogement, acceptée par toutes les parties.


Il y a une pression notamment de la ville et de son maire pour accélérer la démolition des bâtiments afin de permettre le démarrage des travaux.

L’offre de logements n’est pas suffisante sur la métropole, il sera difficile et long de trouver des propositions satisfaisante pour chacun. Mais c’est une exigence, d’autant que pour beaucoup, ce départ n’a pas été souhaité et constitue un traumatisme.


Notre groupe adresse une mise en garde à chacun et fera preuve de la plus grande vigilance.

Loos, le 15 octobre 2021




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